Le commerce interentreprises ou plus usuellement le marketing B to B. il nâest celui dont on entend le plus parler mais est pourtant une source de valeur indĂ©niable dans lâĂ©conomie âŠ
Marc DivinĂ©, enseignant en marketing B to B (mais pas que), dresse dans son livre âMarketing B to B Principes et outils, de la stratĂ©gie Ă la vente", un tableau des bases et outils dans ce domaine. De son Ă©cosystĂšme Ă ses outils stratĂ©giques en passant par son activitĂ© opĂ©rationnelle, tout est lĂ !
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Le marketing B to B, pour Business to Business en anglais, dĂ©signe le commerce de produits et services qui sâopĂšre non pas entre lâentreprise et le consommateur (marketing B to C, Business to Consumer) mais entre deux entreprises.
Le marketing interentreprises nâĂ©tant pas le plus visible, il souffre de ce fait dâun dĂ©faut de notoriĂ©tĂ© de ses entreprises vis-Ă -vis des consommateurs.
Outre son fonctionnement diffĂ©rent du B to C, les clients en B to B nâont Ă©galement pas les mĂȘmes attentes. LâĂ©cosystĂšme du marketing B to B se compose de plusieurs acteurs en interaction avec lâentreprise et ayant une influence plus ou moins grande. Tu as entre autres :
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Le marketing B to B a Ă sa disposition un certain nombre dâoutils dâanalyse stratĂ©gique afin de mettre en place la meilleure stratĂ©gie qui soit.
Tu as entre autres, lâanalyse PESTEL qui est un acronyme pour Politique, Ăconomique, Sociologique, Technologique, Environnemental et LĂ©gal. Tu vas ainsi faire lâanalyse de chacune de ses composantes qui rĂ©gissent le macro-environnement de ton entreprise.
Tu as aussi le modĂšle des forces de Porter qui va tâaider Ă observer la structure concurrentielle de ton marchĂ©. Dans le dĂ©tail, lâintensitĂ© concurrentielle de ton marchĂ© est impactĂ©e Ă divers degrĂ©s par le pouvoir de nĂ©gociation de tes fournisseurs, par le pouvoir de nĂ©gociation de tes clients, par la menaces des nouveaux entrants sur ton marchĂ©, par la menace des produits de substitution de ton offre et enfin par le pouvoir de lâĂtat via ses lois et rĂ©glementations.
En outre, tu as Ă©galement lâanalyse VRIO pour mesurer le niveau de tes compĂ©tences et ressources dâentreprise. C'est un acronyme de Valeur, RaretĂ©, InimitabilitĂ© et Organisation.
La Valeur Ă©value la valeur créée pour ton entreprise et ton marchĂ©. La RaretĂ© estime la raretĂ© de ta proposition de valeur. LâInimitabilitĂ© dĂ©termine le risque que tu as dâĂȘtre facilement imitĂ©. Enfin, lâOrganisation juge ton aptitude Ă bien exploiter tes ressources.
Ces trois outils ne sont pas les seuls, ils sont toutefois les plus courants Ă utiliser.
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Le marketing interentreprises se dĂ©compose en plusieurs processus dâactivitĂ© opĂ©rationnelle.
Tu as d'abord ton processus produit : tu dois avant tout Ă©tablir son business plan afin dâen dĂ©finir la rentabilitĂ©, caractĂ©rise avec prĂ©cision ton produit/service. Mesure la faisabilitĂ© de ton projet en essayant dâanticiper tous les potentiels freins que tu vas pouvoir rencontrer.
Puis met en avant les points marketing de ton offre, ils font partie de la conception technique de celle-ci. Ă ce stade, ton chef de projet dĂ©veloppe normalement un ou des prototypes pour faire des tests. Par suite, tu entres en processus de rĂ©alisation via lâindustrialisation de ton offre.
De cela, ton produit/service est lancé, son marketing aussi. Tu réalises ensuite une étude post-lancement pour veiller à son bon déroulement et faire des ajustements si besoin est. Enfin, une fois ton produit/service bien lancé, tu retires les précédents.
Puis tu as :
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Bien quâil ne bĂ©nĂ©ficie pas de la mĂȘme visibilitĂ© que le marketing B to C, le marketing B to B nâen demeure pas moins plus quâimportant.
Si ton entreprise en fait partie, tu sais combien son écosystÚme est particulier. N'hésite pas à user de tous les outils à ta disposition pour tirer ton épingle du jeu !