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Construire ton copywriting en 4 techniques

Ces 4 techniques de copywriting vont t’aider à structurer ton récit pour mieux persuader ...

Construire ton copywriting en 4 techniques

Séduire oui, mais comment ?  

N’est pas poète qui veut. Cela va te demander un peu d’exercice.

Ces 4 techniques de copywriting vont t’aider à structurer ton récit pour mieux persuader ...

Tu vas d’abord aborder la question de ton choix de grammaire. Vous ou Tu, qu’est-ce qui est le plus adéquat ?

Ensuite, de la méthode PAS à la formule AIDA en passant par l’apport de preuve sociale et le sympathique principe KISS, apprends à construire le récit qui te fera vendre 😎.

(PS : un petit point pour potentiellement enrichir ta culture g t’attend à la fin !)

Vouvoiement ou tutoiement… Que choisir ?

Le choix de vouvoyer ou de tutoyer ton audience t’appartient. Simplement, ce doit être cohérent avec ton état d’esprit d’entreprise et l’image que tu souhaites renvoyer.

Selon le milieu professionnel dans lequel tu évolues, il peut être judicieux de favoriser l’un à l’autre.  

Lorsque tu rédiges, l’objectif est que tes lecteurs se reconnaissent dans tes écrits pour ensuite passer à l’action. C'est donc en fonction de ta cible que tu dois faire ton choix.

Le vouvoiement instaure une distance entre les rôles de chacun. Il est assez formel et l’on s’en sert pour signifier son respect à l’égard de son interlocuteur. Il est vu comme étant plus professionnel et est une forme de politesse qui reconnaît la valeur de l’autre. Cela d’autant plus si tu t’adresses à un public avec lequel tu as une différence d’âge significative.

Néanmoins, le tutoiement s’est un peu démocratisé si l’on peut dire. Son usage est de plus en plus courant. Moins formel, un peu moins “froid”, celui-ci installe une proximité entre toi et tes lecteurs.

Qui dit proximité dit création d’un lien avec tes clients. Tu es plus proche d’eux, tu leur montres que tu es comme eux, que tu comprends leurs problèmes et n’es pas juste là pour vendre.  

De plus, parler à tes lecteurs en les tutoyant donne une certaine facilité de lecture à ton récit. Cela le rend accessible, un peu comme pour dire que tu n’es pas là pour faire des manières.

Tu l’as compris, l’un comme l’autre a ses avantages et inconvénients. À toi de choisir celui qui est le plus adapté à ton entreprise, à ta clientèle et à ce que tu reche

Méthode PAS : appuie là où ça fait mal

C’est une formule assez simple qui porte ses fruits. Il s’agit d’un acronyme.

“Ça ne méthode pas !” me diras-tu … (bon ok ce jeu de mot est bancal 🙄)

Plus sérieusement, c’est une sorte de petit ascenseur émotionnel. Tu as :

  • Le P de Problème : Ton audience a un problème. Trouve-le. C'est de lui que va se construire ton récit. Mettre des mots sur celui-ci, c’est donner à ton lecteur l’opportunité de s’y reconnaître, de se sentir compris. Si tu arrives à toucher ton lecteur par ton empathie alors il sera plus enclin à te faire confiance.

  • Le A de Agitation : Maintenant que tu as soulevé le problème, l’idée est d’enfoncer le clou. Ce n’est pas très sympa dit comme cela mais le but est de faire prendre conscience à ta cible que son problème a des conséquences qu’elle n’aime pas. Prends le temps d’expliquer les effets négatifs de la non-résolution du problème. Tu dois toucher ton lecteur, lui rappeler l’inconfort de la situation. N’oublie jamais que si un individu aime le confort d’un bénéfice, il aime encore plus le confort d’une perte évitée.

  • Le S de Solution : Tu as appuyé là où ça fait mal, tu peux maintenant rassurer façon “Pas de panique, une solution existe”. Et bonne nouvelle, la solution c’est la tienne. Présente ton offre, raconte son histoire. Plus qu’une description de caractéristiques produit/service, joue la carte des émotions. En quelque sorte, mets en valeur la “libération” émotionnelle que représente la résolution du problème identifié.

En outre, le fait d’avoir pris le temps d’identifier un problème et ses conséquences pour en parler à tes lecteurs te donne une certaine crédibilité pour proposer ta solution. Tu as su montrer à ton prospect que tu le comprends, que tu sais te mettre à sa place.

AIDA, une formule bien pratique

Alors on ne parle ni de l’Opéra de Guiseppe Verdi ni des bateaux de croisières allemands du même nom mais bien d’une méthode d’écriture qui va grandement t’aider.

AIDA est un acronyme pour Attention, Intérêt, Désir, et Action. Son déroulement est chronologique, c’est-à-dire qu’il se fait dans cet ordre. L’Intérêt naît de l’Attention, le Désir naît de l’Intérêt et le passage à l’Action naît du Désir.

  • L’Attention : Tu dois capter l’attention de ton lecteur pour qu’il s’arrête et décide de te lire. Cela va se jouer en quelques secondes. Comment faire la différence ? La réponse est un tout. Cela va se jouer tant sur tes mots que sur tes visuels. Le but est d’attiser la curiosité par un titre accrocheur (mais pas racoleur) et un sous-titre complémentaire, par une image originale ...

  • L'Intérêt : Tu as réussi à capter l’attention, c’est bien mais le travail ne s’arrête pas là. Tu dois désormais prouver que tu as un intérêt pour ton prospect. Montre-lui que tu le comprends. Aie un discours “tu as ce problème et j’ai cette solution”. Là le but n’est pas de développer mais plutôt de donner une grande ligne, juste assez pour susciter l’intérêt et ensuite provoquer le désir.

  • Le Désir : Tu as piqué l’intérêt de ton lecteur, c’est donc le moment de faire naître son désir. Pour cela, expose les bénéfices qu’il va tirer de ton offre. Pour lui, ta solution doit être une réponse logique à son problème. Pour renforcer la légitimité de ta proposition, tu peux utiliser de la preuve sociale histoire de dire “regarde, d’autres nous ont fait confiance 😉”.

  • Le passage à l’Action : Le moment est venu d’encourager ton lecteur à passer à l’action. Dis-lui ce qu’il doit faire mais élégamment. Plutôt que de lui dire qu’il doit payer ou s’inscrire par exemple, parle-lui du bénéfice qu’il va tirer de l’action.

La preuve sociale, ta grande amie

Ton lecteur a besoin d’être rassuré. Il veut savoir que d’autres avant lui ont accepté de te faire confiance et avec succès. C'est là que la preuve sociale entre en jeu. Elle peut avoir un effet non négligeable sur ton taux de conversion.

L’individu est naturellement influencé par les choix de ses semblables, tant au niveau des comportements que des avis et opinions. La preuve sociale est là pour lui dire, “regarde, tes semblables ont fait ce choix, pourquoi pas toi ?”.

Comme son nom l’indique, c’est une preuve. En d’autres termes, elle démontre ta légitimité à proposer ton offre et valide la crédibilité de ton expertise. Elle peut revêtir diverses formes.

Tu as d’abord les UGC (User Generated Contents en anglais) qui sont les contenus créés par les utilisateurs. Ce sont tous les contenus créés autour de ta marque mais sur lesquels tu n’as pas d’influence, ce sont tes utilisateurs qui œuvrent.  

Parmi ces UGC, tu vas avoir des retours d’expériences clients, c’est-à-dire des notes, des avis. Ton prospect peut ainsi se référer à ce qu’ont pensé les utilisateurs précédents pour imaginer sa propre expérience à venir. Il peut retrouver ces avis sur des forums ou encore sur des plateformes destinées au recueil de ces derniers. Si tu es en B to B, utilise les logos de tes entreprises clientes satisfaites.

Tu as également tes apparitions presses diverses. Être mentionné par des médias, que cela soit des magazines, des journaux ou encore une apparition à la télévision, et bien cela ne peut qu’accroître ta crédibilité et renforcer ta position d’expert aux yeux de tes prospects.

Sur le même principe que tes apparitions presse, le fait que ta marque, ton entreprise, soit mentionnée par une personnalité qui fait figure d’autorité est une excellente preuve sociale. Par figure d’autorité, entends des personnes expertes dans un domaine donné, des professionnels reconnus ou encore des blogueurs et autres influenceurs ou célébrités qui ont une communauté forte.  

D'un autre style, tu as les données chiffrées comme par exemple “ X clients nous font déjà confiance” ou “X clients ont adoptés ce modèle cette semaine”. Donner des chiffres montre au lecteur qu’il n’est pas seul.

Le principe KISS

Si tu pensais en apprendre davantage sur le French Kiss, c’est raté, là n’est pas le sujet …

(Le rapprochement était facile, je le concède 😇.)

Le principe KISS est un acronyme anglais pour “Keep It Simple, Stupid”. En français, tu peux te dire qu’il n’est pas utile de te compliquer la vie, fais simple !

L’écriture académique c’est beau mais ce n’est pas nécessairement pertinent. Certes il convient d’écrire avec un minimum de style mais trop peu n’en faut comme dit l’expression !

Pour convaincre il te suffit d’être pertinent et authentique dans ce que tu racontes. Pas besoin d’en faire “trop”. Faire dans la simplicité c’est exprimer ton accessibilité.  

Concrètement, ton lecteur n’est pas là pour déchiffrer le manuscrit de Voynich (définition juste en dessous si tu ne connais pas 😉). De ce fait, évite les termes trop techniques, utilise le langage de tes consommateurs pour qu’ils s’y reconnaissent.

Petit point culture g : Le manuscrit de Voynich est un ouvrage médiéval vieux d’environ 600 ans. Il est illustré et écrit dans une langue inconnue. Il demeure à ce jour un mystère puisque non déchiffré (personne n’a réussi à le traduire) … Libre à toi de faire des recherches plus approfondies sur le sujet. 🔍